(F). — Il fallait approfondir au contraire, la chose en valait la peine ; la réflexion eût conduit sur le chemin de la vérité.
Manuel nouveau de l’art héraldique, de la science du blason et de la polychromie féodale d’après les règles du moyen-âge, par P. B. GHEUSI (Norbert Lorédan). — Paris — 1892 — Vol. grand in-8o de XXVIII — 376 pages.
« Diapré. — S’applique à des figures chargées d’arabesques fantaisistes dont l’Art Héraldique pur se désintéresse absolument.
« On trouve aussi paillé, dans la même acception ; mais ce sont autant d’ornements arbitraires que le Blason ne saurait avoir la prétention de fixer.
« Les exemples que nous en donnons sont des sacrifices à la curiosité ou des concessions indulgentes aux blasonneurs de la décadence.
« Clere : D’argent, à la fasce d’azur, diaprée d’or.
« Houdetot : D’argent, à la bande d’azur, resarcelée et diaprée d’or de trois médaillons circulaires, celui du milieu chargé d’un lion et les autres d’une aigle du même.
« Houdetot (ancien) : D’argent, à une bande d’azur, diaprée d’or. »
C’est là une véritable diffamation héraldique facile, du reste, à réfuter par un raisonnement ad hominem.
P. B. Gheusi dit lui-même excellemment à la page 10 de son livre que : « Le Blason ne devait naître, vivre et mourir qu’avec le moyen-âge, et plus spécialement avec les Croisades. » Il ne saurait donc être question de sa décadence à cette époque.