Page:Le parfait bouvier, trésor du laboureur, 18xx.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
[20]

de la sabine ou de la rue, qu’on fait avaler dans du vin. 3o Le serpolet pilé et mêlé avec du vin. 4o L’ognon marin, coupé et détrempé dans l’eau. On donne ces remèdes, durant trois jours, dans une pinte de vin.

MALADIES DU COU.

Si l’enflure du cou vient de contusion, appliquez-y un cataplasme fait de miel, de saindoux et de son, le tout bouilli dans du vin blanc.

Si elle vient d’un abcès, prenez de l’onguent althæa, de l’huile de laurier et du beurre frais, deux onces de chacun, battez le tout à froid ; puis frottez le cou du bœuf, et l’enveloppez de linges ; il s’y formera une tumeur que vous ouvrirez avec des ciseaux, l’abcès étant mûr ; pansez tous les jours la plaie, et mettez-y de la racine d’ortie.

Pour les écorchures du cou, employez de la graisse de porc avec de la cire neuve, fondues et mêlées ensemble.

Pour résoudre les duretés du chignon, faites cuire dans de l’eau où il y aura les trois quarts d’huile d’olive, deux onces de racines de lis et autant de guimauve ; faites bouillir le tout pendant une heure, après quoi, ajoutez-y mauve, violette et pouliot bien hachées ; de chacune de ces herbes deux poignées : laissez bien cuire le tout, et appliquez-le tout chaud sur la dureté.

Si le chignon est déplacé, examinez de quel côté il penche ; et tirez du sang à l’opposé, ce qui se fait en battant avec un bois de vigne la