Page:Le parfait bouvier, trésor du laboureur, 18xx.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
[29]

trop vive, ni d’excroissance, pansez seulement avec le cataplasme restringent, et sur la fin n’y mettez que du tarc chaud, sans envelopper le pied, en prenant garde qu’il ne mette ce pied dans l’eau, jusqu’à parfaite guérison.

DE LA FOURBURE.

Le bœuf attaqué de la fourbure, à peine à marcher ; et en marchant il avance ses pieds l’un près de l’autre, par la peine qu’il a de les mouvoir, surtout s’il est fourbu du devant et du derrière.

Le pansement est égal pour une partie comme pour deux.

Remède. Coupez les huit petits galets ou cafignons qui saigneront beaucoup ; cette saignée suffit quelquefois pour guérir l’animal ; répétez la, si elle est insuffisante, mais que ce soit à la jugulaire, en observant que si les jambes sont enflées, il faut les graisser avec partie d’huile d’aspic et d’huile de laurier un peu chaudes.

MAL DE TÊTE.

Les signes des maux de tête sont lorsque le bœuf a cette partie enflée et plus chaude que de coutume, et qu’il jette par les yeux et les naseaux beaucoup d’humeurs.

Remède. Il faut le saigner au cou, et faciliter l’écoulement des humeurs. À cet effet, pilez de l’ail que vous mettrez infuser à froid dans du vin, l’espace de deux heures et le lui seringuez dans les naseaux.