Page:Le parfait bouvier, trésor du laboureur, 18xx.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
[60]

ferez cuire sur le feu, pendant 7 à 8 heures. Retirez du feu, et à moitié refroidies, pressez lesdites herbes dans un gros linge pour en exprimer le liquide, qui sera mis dans des cruches sans les remplir (car la fermentation s’y établirait dans les chaleurs), et qu’on aura soin de bien couvrir.

Observez qu’il ne faut pas graisser avec ce beurre sur les plaies, mais bien autour, et sur l’enflure seulement.

CONSEILS ET PRÉCAUTIONS

vétérinaires pour préserver les bestiaux des
maladies épizootiques.

On a observé que les maladies des bestiaux les plus graves, susceptibles de contagion, et capables d’infecter bientôt tout ce qui les entoure ou les approche, tiraient souvent leur origine de la malpropreté dans laquelle on laisse les bestiaux, et de l’infection de l’air corrompu qui règne dans leurs écuries. En conséquence, on recommande aux propriétaires des bestiaux d’avoir soin :

1o. D’aérer fréquemment leurs écuries, sans craindre d’y laisser entrer l’air frais, qui est infiniment moins nuisible que les exhalaisons renfermées et échauffées.

2o. D’en enlever fréquemment le fumier, et d’en renouveler souvent la litière.

3o. D’en laver de temps en temps les crèches et les râteliers, avec de la lessive de cendres. Ils peuvent aussi se servir d’un vernis fait avec de l’huile d’aspic, et chargé de camphre.