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vreaux ; mais il ne faut lui en laisser qu’un à nourrir : on fait élever les autres par celles qui n’ont point de petits.

La race flandrine, qui est venue des Indes en Flandre, et qui est actuellement répandue dans différentes provinces de France, est préférable à toute autre, par le grand profit qu’on en tire.

MALADIES.

Les chèvres sont sujettes aux mêmes maladies que les brebis, et se guérissent par les mêmes remèdes, excepté celles dont nous allons parler.

Remarquez 1°. que quand il y a contagion, ou qu’on la craint, on ne doit jamais négliger les remèdes généraux et préservatifs : l’expérience apprendra combien ils sont précieux. 2°. Si une bête est attaquée de maladie contagieuse, il faut toujours la séparer des autres, pour empêcher la communication du mal.

DE LA FIÈVRE.

La fièvre rend ces animaux tout d’un coup languissans et abattus, les fait maigrir et mourir en peu de temps ; elle leur vient presque toujours d’un excès de nourriture.

Remède. — On les met à part, on les saigne, on les fait jeûner et reposer jusqu’à ce qu’ils soient tout-à-fait remis ; on soigne aussi le restant du troupeau, et on ne le laisse paître qu’une fois le jour, pendant deux ou trois jours.

DE L’HYDROPISIE.

Elle vient aux chèvres pour avoir bu trop d’eau.