Page:Le roman de Fauvel, par Gervais du Bus, publié d'après tous les manuscrits connus par Arthur Långfors.djvu/128

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
8
LE ROMAN DE FAUVEL

Il me semble qu’estrilles tienent (Fol. 2)
120 Et qu’entor la teste le piegnent.
Je ne sei comment il l’entr’oignent,
Mes sus la teste le rooignent.
Ileques rois de tous païs
124 De torchier ne sont esbahis.
Un en i a qui est seignor,
Entre les autres le greignour
Et en noblece et en puissance.
128 De conreer Fauvel s’avance :
De l’une main touse la crigne
Et o l’autre main tient le pigne ;
Mès il n’a point de miroer,
132 Il en devroit bien un louer :
Bien devroit mireor avoir,
Quer grant mestier a de savoir
A queil chief i porra venir
136 De Fauvel si a point tenir.
Emprès les rois les contes torchent
Si doucement que point n’escorchent ;
Prelas et abbés d’autre part
140 A bien torchier cescun se part,
Sus le dos, entor les coustés,
Nul n’est d’emprès Fauvel osteis,
Sus le ventre et devant le pis ;
144 L’un torche mielx, et l’autre pis.
Priors, doëns, archediacres
A torchier ne sont pas pouacres :


122 x M. desus la t. le roignent (dans A de a été ajouté après coup), F M. sur la t. ilz le roignant (sic) — 125-7 se lisent dans y :

Un en i a qui est greigneur
Et entre les autres seigneur ;
Son estât mis (FJ met) en oubliance.

— 128 A De bien (ajouté après coup) torchier — 130 CF Et de, BEJ Et a — 131 Dans A, miroer a été refait sur miroor — 135-6 sont dans A seul — 137 E Après — 146 BEFJ Au, C Du.