Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 97 —


au contraire, je veux vous aider dans vos plaisirs. Par hasard, je vous ai observés il y a deux jours : je suis ici un étranger comme vous. Je sais que vous êtes sœurs et frère et je vous admire d’autant plus pour être au-dessus des préjugés de famille et de parenté ; mais il faut que vous sachiez que, puisque j’ai surpris votre secret, le mieux pour vous est de me faire participer à vos plaisirs ; non seulement vous me fermerez ainsi la bouche, mais il est certain que cela ajoutera beaucoup à vos jouissances, en même temps que j’aurai moi-même une très grande satisfaction. Ainsi par exemple, votre sœur aînée qui allait remplacer votre sœur plus jeune qui fait en ce moment la sentinelle, serait assurément très heureuse si je l’enfilais d’abord. Ne vous effrayez pas, ma chère, dit-il en remarquant le subit mouvement de Marie qui s’apercevait seulement de la manière dont elle était exposée, je ne ferai rien sans votre entier consentement, mais je suis certain que votre frère, qui vous fout l’une après l’autre, sera très enchanté de vous voir dans mes bras, à moins que je ne me trompe beau-