Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/44

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la voir venir, lorsque j’entendis sonner minuit.

Tout d’un coup je sentis qu’elle était à mon côté. Elle était entrée dans la chambre d’un pas si léger que, quoique l’attendant, je ne l’avais entendu ni entrer ni fermer la porte à clef. Elle était venue enveloppée dans un manteau gris foncé et lorsque, se trouvant à mes côtés, elle le laissa tomber par terre, elle n’avait plus sur elle qu’une fine chemise. Elle se précipita dans mes bras, au moment où je me soulevais pour l’étreindre, et nous tombâmes étroitement serrés dans les bras l’un de l’autre. J’étais trop en chaleur pour pratiquer aucun préliminaire ; je la tournai sur le dos et m’enfonçai tout entier dans elle, par un coup vigoureux qui lui enleva presque la respiration et lui procura un plaisir intense. Je finis trop rapidement pour elle car après deux ou trois coups seulement je déchargeai dans son con ravissant. Mais comme cela avait à peine soulagé le feu de mes trop ardents désirs, les mouvements convulsifs intérieurs de son vagin non satisfait ne tardèrent pas à rendre toute sa raideur à mon