Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/213

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rent dans un long baiser d’amour, très passionné de sa part, mais simplement affectueux de la mienne.

— Oh ! m’écriai-je, comme je serais heureux de vous appeler maman, et je vous aimerais autant que si vous l’étiez vraiment, c’est si aimable à vous de vouloir bien me le permettre. C’est la première fois de ma vie que je suis séparé aussi longtemps de ma mère, et quoique ma tante soit très bonne pour moi, je ne puis pas l’appeler maman. Mon tuteur ne veut pas me laisser aller à la maison pour les vacances de Noël, j’en étais très contrarié, mais maintenant j’aurai une nouvelle maman, douce et bonne, qui me rendra heureux.

J’avançai alors mes lèvres pour l’embrasser et elle me donna un nouveau baiser encore plus passionné que le premier. Elle m’entourait la taille de ses bras et me pressait avec force contre son sein que je sentais, à ma grande surprise, très ferme et très dur. J’eus beaucoup de peine à maintenir mon membre tranquille, de manière à ce qu’elle fût bien persuadée que je ne considérais son baiser que comme une marque de simple affection ; j’arrivai à ce résultat, ce qui la convainquit plus que jamais de mon ignorance des plaisirs charnels.

Comme je l’embrassais très longuement, ayant collé mes lèvres aux siennes, elle devint très agitée, tremblant visiblement, soupirant profondément ; puis, m’éloignant d’elle, elle sembla recou-