Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/50

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posé que les choses finiraient ainsi, et qu’il valait mieux que ce fut plus tôt que plus tard.

Ainsi se passa notre première orgie générale, qui fut le prélude de beaucoup d’autres plus libertines et plus lubriques et que je décrirai plus minutieusement au fur et à mesure qu’elles se présenteront.

Miss Frankland ne nous permit pas de nous réunir dans une orgie générale la nuit suivante. Elle connaissait maintenant nos réunions dans le pavillon (mais elle supposait qu’elles n’avaient commencé que dernièrement, car mon histoire était trop croyable pour qu’elle n’y ajoutât pas foi, spécialement parce qu’elle était convaincue par tout ce qui s’était passé pendant notre première fouterie, qu’elle avait eu le suprême et divin plaisir de me prendre mon pucelage. Elle était tout à fait satisfaite de ce côté, mais elle supposait que je serais très heureux de continuer ce que j’avais si bien commencé. Elle nous accompagna au jardin pendant notre heure de récréation, de sorte que nous ne pûmes nous livrer à aucun plaisir érotique. Après avoir couru un peu, nous nous assîmes tous ensemble, et miss Frankland nous fit la leçon sur notre conduite future. Elle nous dit :

— Quelque délicieux que cela pourrait être pour vous, aussi bien que pour moi, de nous réunir chaque nuit, cela serait une habitude dangereuse, dangereuse parce que nous serions moins prudents et pourrions nous laisser surprendre ; de

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