Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/51

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plus, et c’est là le principal, ce serait l’épuisement et la destruction de notre bien-aimé Charles, qui ne pourrait pas continuer longtemps un pareil excès de fouterie, que réclameraient constamment de lui trois cons aussi excités que les nôtres.

Voyant que j’allais l’interrompre pour déclarer que cela m’était tout à fait égal, elle m’arrêta en disant que j’étais trop jeune pour savoir quelle pouvait être la conséquence de pareils excès, que nous devions nous en rapporter à son expérience, nous laisser guider par elle et que nous y trouverions tous notre avantage.

Elle ne nous permettait pas de nous réunir tous ensemble plus de trois fois par semaine. Les autres nuits elle veillerait à ce que je ne commette pas d’autres excès.

Tels furent les sages conseils de cette femme admirable et tel fut le programme de nos futurs plaisirs ; je me révoltais contre ce que je croyais être à ce moment une trop grande restriction, mais je fus convaincu plus tard que les voluptés étaient plus grandes quand les délais étaient plus éloignés. Naturellement, je couchais tout de même avec miss Frankland, ce qu’on peut appeler les nuits « blanches », mais elle établit de suite l’habitude de me restreindre à deux décharges par nuit, me permettant cependant de la faire décharger aussi souvent que je voudrais.

Il me fut difficile de me soumettre au commencement, mais à la fin je me pliai assez aisément au règlement qu’elle avait établi. Je m’aperçus