Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/78

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qu’il devenait plus doux et plus onctueux, comme si l’effet de la luxure s’infusait dans ses veines.

Cette nuit, je surveillai comme la veille leurs préparatifs pour se mettre au lit et entendis toute leur conversation. Cette fois le pasteur faisait sur moi beaucoup de louanges, mais ma tante répondait que j’étais timide et sans vie ; je ne paraissais pas avoir le sang vif, ajoutait-elle, comme j’aurais dû l’être à mon âge, mais cette éducation faite par des femmes faisait des garçons des filles.

Je pensais en moi-même : « Je suis sûr, ma chère tante, que bientôt je te ferai penser autrement. » Le pasteur se coucha tranquillement ; ma tante se mit toute nue, se servit du bidet, me donnant la plus délicieuse et la plus excitante vue de tous ses charmes entièrement déployés.

Aussitôt qu’elle eut éteint sa lumière et se fut mise au lit, je me glissai dans la chambre de mes sœurs où trois cons avides attendaient impatiemment ma pine enflammée.

Nous nous livrâmes à toutes les jouissances de la volupté et de la luxure, et nous ne cessâmes qu’au jour, moment où je devais regagner ma chambre. Avant de les quitter, il fut convenu entre nous ce qui suit :

Comme on devait laisser la clef à la porte de l’armoire où on avait enfermé les verges, la nuit suivante miss Frankland et mes sœurs devaient monter se coucher de bonne heure et s’endormir de suite très profondément avant mon arrivée ; car si notre stratagème devait réussir, je resterais pour