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envie de pisser. Je demeurai bien tranquille, continuant à respirer avec force, mais sans pouvoir empêcher les palpitations de ma pine, occasionnées par la douce main de ma tante qui se rendait gentiment compte de ses proportions par-dessus mon pantalon. Il paraît qu’elle venait seulement de commencer ses manipulations, n’ayant pas encore remarqué la grosseur énorme qu’elle faisait faire à mon pantalon. Elle pressa ses genoux contre ceux du pasteur qui était en face d’elle et qui s’était un peu assoupi, et je l’entendis lui murmurer de regarder le développement extraordinaire de ma pine.

— Touche-la, mon ami, mais bien doucement, afin de ne pas l’éveiller, c’est la plus grosse pine que j’aie jamais touchée et qui surpasse celle du capitaine de grenadiers dont tu étais si jaloux.

Le pasteur toucha, et je crois que ma tante aurait ouvert mon pantalon, si la voiture ne s’était arrêtée subitement devant une auberge où nous devions déjeuner, aussi ils furent obligés de me réveiller. Je jouai très bien le rôle de l’homme que l’on réveille subitement. Aussitôt que nous fûmes descendus de la voiture, je dis tout bas au pasteur :

— Mon oncle, j’ai une grande envie d’uriner.

— Viens ici, mon cher garçon.

Il me mena derrière quelques chariots qui se trouvaient dans la cour de l’auberge et me dit :

— Ici, nous pouvons pisser tous deux sans être vus.