Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/96

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Et sans doute pour m’encourager, il sortit sa propre pine qui était à moitié raide. Je vis ce qu’il voulait et je montrai la mienne, dans toute sa longueur et toute sa grosseur.

— Dieu du ciel ! Charles, quelle énorme bitte tu as, est-ce qu’elle est souvent raide comme cela ?

— Oui, mon oncle, tous les matins elle me fait ainsi mal jusqu’à ce que j’aie uriné, c’est de pire en pire et elle est de plus en plus grosse ; elle n’était pas la moitié aussi grosse il y a un an. Je ne sais pas ce qu’il faut faire pour empêcher cette raideur qui me fait souffrir.

— Ah ! Alors il faut que j’en parle à ta tante, peut-être qu’elle pourra te soulager. En as-tu déjà parlé à quelqu’un ?

— Oh ! sûrement non ! J’aurais eu trop honte ; mais quand j’ai vu que la vôtre était raide aussi, j’étais très heureux de vous demander conseil, mon cher oncle.

— Tu as bien fait ; il faut toujours me consulter sur cette partie de ton corps, quelles que soient les sensations que tu éprouves.

Nous déjeunâmes, et je pus remarquer, en regagnant la voiture, que mon oncle et ma tante avaient eu à ce sujet une conversation satisfaisante.

Nous arrivâmes au presbytère pour l’heure du dîner, pendant lequel je fus l’objet d’une attention dévouée de la part de tous deux, mais plus spécialement de ma tante.

Notre long voyage nous obligea à nous coucher