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Page:Le venin des vipères françaises.djvu/39

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(caséine, albuminoïdes du sérum) ou n’est plus précipitable par l’acide acétique (CH3COOH).

« 2o Celte désintégration est favorisée par une faible alcalinité du milieu (neutre à la phénolphtaléine) ; elle donne lieu à des albumoses à réaction biurétique précipitées par l’acide nitrique, le chlorure de sodium et le sulfate d’ammoniaque, l’hydrolyse n’atteint jamais le terme peptone.

« 3o Si l’on fait agir simultanément sur une substance albuminoïde en solution alcaline, une solution de venin de cobra et une solution de pancréatine active, l’action zymotique faible du venin s’additionne à l’action propre du ferment soluble, sans que celle-ci semble notablement accélérée par la présence du venin.

« 4o Les venins de vipère (Vipera aspis), de vive (Trachinus draco), de scolopendre (Scolopendra morsitans) et guêpe commune (Vespa vulgaris), en solutions glycérinées thymolées, les venins de cobra et de scorpion (Buthus europœus) en solutions filtrées à la bougie, se montrent dépourvus de toute action protéolytique sur les substances albuminoïdes coagulées (ovalbumines, albuminoïdes du sérum) et sur la fibrine. »

Noc (ind. bibl. 20) signale le parallélisme existant entre l’action fibrinolytique des venins et leur action anticoagulante. Il constate, en outre, que l’action fibrinolytique des venins et l’action anticoagulante sont détruites pour les divers venins à la température de 80° après une demi-heure de chauffage au bain-marie en tubes scellés.

Ces mêmes venins qui ont perdu leur action sur la coagulation, sont encore capables de produire l’hémolyse. Il conclut que :