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AÉROPLANE FIXE


L’aéroplane fixe, c’est-à-dire dont les ailes sont immobilisées dans la position de planement, qui ne peut pas battre, s’impose ou peu s’en faut.

Des sept ou huit aéroplanes que j’ai eus entre les mains, un seul était facilement maniable : la légèreté est une condition essentielle de la réussite !

Un appareil lourd n’est pratique ni comme relèvement ni comme abaissement des ailes.

Mon n° 3, celui avec lequel j’ai eu un commencement de succès, était très léger. Ne voulant étudier que sa puissance de sustension, je ne l’avais pas muni d’une queue ni d’aucun organe de direction. Il est relativement facile de faire fort et léger dans ces conditions ; aussi ne pesait-il que 13 kilogrammes. Malgré cela il était encore bien lourd ! Quand je le portais son poids reposait sur les pieds. Le système assez naïf qui le reliait aux pieds était imparfait, blessait et n’était pas d’un emploi commode, puis, comme les barres qui reliaient les pieds aux ailes étaient rigides, c’était quand je courais une série de chocs très gênants et souvent douloureux. Ces chocs étaient endurés par l’élasticité dès ailes et par les pieds ; ce qui était nullement récréatif. Depuis lors j’ai utilisé les joncs fendus : appareil n° 4, et ce défaut est presque corrigé ; les pieds bien garantis