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LE VOL SANS BATTEMENT

ment de laisser aller les pointes en avant, la chute serait arrêtée net, mais, en somme, quoique ce soit une manœuvre ordinaire, elle serait tellement exagérée qu’elle deviendrait dangereuse.

2° Dans ce croquis, on a déjà la compréhension de la stabilité de cet appareil. C’est la tournure de marche du planeur par le vent moyen. C’est sous cet aspect qu’on le voit généralement.

3° Tournure de l’aéroplane par le vent de cinq mètres. La queue se développe et entre en action ;

4° Air immobile. Aspect du grand vautour produisant des orbes dans lesquels la chute est excessivement minime et attendant l’arrivée de la brise qui le rehaussera. Comparez, ce croquis à l’ombre du gyps fulvus. Je n’ai pu faire plus ressemblant.

Voyons du premier coup ce qu’on peut rêver de plus grand comme surface.

Voici quelques notes précises qui vont nous être utiles.

Je possède les bambous suivants dont voici les mesures et les poids :

Longueur 8ᵐ10 Poids 6762 grammes
3ᵐ80 1190
3ᵐ68 1050
3ᵐ68 850

Les pointes de ces quatre exemplaires sont coupées ; ils pourraient facilement avoir cinq mètres de longueur sans peser beaucoup plus. Ils sont exactement secs. A l’état vert, leur poids est au moins double de celui qu’ils ont quand ils sont complètement desséchés.

Le premier de ces bambous est le bambou gigantea