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APPAREILS AÉRIENS

Cela diminue beaucoup l’envergure qui est l’écueil sérieux de ce problème. Les deux bambous qui font l’ossature du présent aéroplane, qui plient d’une façon qui les rend inutilisables sous les 60 kilog. qui font le poids de l’homme, reprennent une courbure pratique sous celui de 30 kilog., poids de l’enfant.

Mais l’enfant a de grands défauts, il manque de jugement, de hardiesse et de réflexion. Il faut une éducation spéciale et de longue haleine pour arriver à lui faire comprendre que l’air porte et qu’on peut patiner sur lui comme on le fait sur la glace.

Voyons maintenant quelque chose de plus pratique.

Servons-nous de bambous de 6,25 seulement de longueur ; soit 12,50 pour les deux, auxquels nous ajoutons 1,50 de charnières. Ce qui fait une envergure de 14 mètres. Nous avons donc :

Largeur de l’aile 6 : 1=2,33.

Soit donc, surface des ailes 32mq62
Queue 1/3 de la surface des ailes 10mq87
Surfaces ajoutées à l’avant et à l’arrière, soit une demi-aile 8mq15

Total  51mq64
Qui sont chargés du poids de l’aviateur 55 kilog
Et de celui de l’aéroplane, soit 25

Total  80

Le mètre carré est donc chargé de 1.545 grammes. Ce n’est pas le kilogramme promis par mètre carré, mais c’est un appareil qu’il est possible de construire ; en tous cas c’est la charge des oiseaux extra-légers : alouette 1.592, hirondelle de cheminée 1.564 grammes.

Il y aurait assurément à s’entretenir d’une foule d’autres évolutions possibles avec cet aéroplane tout