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APPAREILS AÉRIENS

acide carbonique ou autre, d’air même si on y tient, au moyen d’une pompe de compression, pour pouvoir produire les quinze pas nécessaires à la production d’un départ d’essai.

Ce gaz quelconque demande un récipient pour le contenir ; là est le point délicat. Il doit avoir capacité et résistance, par conséquent il doit être, comme tout ce dont on a besoin en aviation, fort et léger. Ce sera donc une chaudière en acier le plus résistant possible, d’une épaisseur de 0,015, formé d’un cylindre de 0,25 de hauteur et de 0,50 de diamètre fermé par deux calottes demi-sphériques.

Le récipient aura peut-être à supporter quelques instants 40 atmosphères.

La capacité serait donc de 100 litres, et son poids d’environ 100 kilog. suivant régularité d’épaisseur et variation de densité.

Le poids de l’aéronef, homme compris serait environ 500 kilogrammes.

La machine rotative faite d’une seule roue, soit le système de Wath, compose à elle seule toute la mécanique de l’appareil ; pas de tiroir, pas de bielles, c’est donc tout à fait simple et léger, surtout si elle est construite en aluminium et bien comprise.

La section sur laquelle agit la pression sera 0,50 sur 0,05.

Le diamètre de la roue est de 0,60.

Les coudes qui actionnent les pattes ont 0,30.

Les pattes dans leur plus long allongement 1,20.

Enfin, nous supposons, pour la facilité de l’étude, que la machine rend 50 0/0.

Nous avons donc :

Capacité du récipient : 100 litres à 20 atmosphères ;

Section de pression : 0,50 sur 0,05 =250emq, qui, à 20 atmosphères, font une pression de 5.000 kilog.