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APPAREILS AÉRIENS

8 mètres d’envergure : 1 mètre, pour chaque bras immobile, 2,50 pour chaque main et 1 mètre d’écartement du bâti. Le bateau plat a donc 1 mètre de largeur aux épaules, où sont fixés les bras des ailes, et 1ᵐ25 de longueur. Il semble que cette grandeur est nécessaire pour avoir des données proportionnelles sérieuses, des relations utilisables, afin de ne pas se trouver devant le cas de la machine qui fonctionne en petit et pas en grand.

La différence de ce petit appareil avec le grand est, d’abord, qu’il n’a pas à porter l’aviateur, puis, dans le récipient d’acier, organe difficile à produire et qu’on peut remplacer dans cet aéronef d’essai par une outre de caoutchouc.

Il s’agirait de produire une poire de 50 litres environ de contenance et de 2 à 3 centimètres d’épaisseur. J’ai essayé de la faire au moyen du caoutchouc dissout dans l’éther ; ce procédé n’a rien donné de bon comme résistance. Il semblerait convenir de s’adresser directement au système qu’on emploie pour faire les poires du Brésil : le liquide végétal qui produit le caoutchouc enduisant par couches successives un vase de terre qui est ensuite brisé et extrait par le col.

Une pareille outre de caoutchouc bien nerveux doit pouvoir supporter une pression difficile à estimer sans manomètre, mais qui assurément est très forte. Dix ou quinze atmosphères ne semblent pas exagérées. 50 litres de contenance à 10 atmosphères de pression font 500 litres, allant comme poussée de 10 atmosphères à 0. Il s’agit d’utiliser cette force restreinte pour procurer le départ.

Sur l’axe de la rotative qui actionne les pattes, il faudra greffer plusieurs organes : d’abord celui qui permet le nombre de pas nécessaires pour acquérir la vitesse utile, puis celui qui au bout de ce nombre de pas cal-