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CHAPITRE X.
une infinité de termes positifs et de somme

, ni toujours une infinité de termes négatifs et de somme

, pour tout intervalle

contenant des points de

, c’est qu’il existe un tel intervalle

pour lequel la série
![{\displaystyle {\sum _{(l,m)}^{\mathrm {E} }\left[\mathrm {F} (\beta )-\mathrm {F} (\alpha )\right]}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/e862327e014f09f264647b63a8cc7257b0236fea)
est convergente. Supprimons les points de

en dehors de

, nous pouvons dire que
![{\displaystyle {\sum _{(a,b)}^{\mathrm {E} }\left[\mathrm {F} (\beta )-\mathrm {F} (\alpha )\right]}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/0dc46b232ff7815c66275e577fdcdf3c2b097fb2)
est convergente.
Supposons que
ne soit à variation bornée dans aucun intervalle
contenant des points de
. Alors, soit
un intervalle qui contient des points de
à son intérieur. Dans
,
est à variation non bornée ; on peut donc trouver dans
des intervalles en nombre fini et dont l’ensemble
fournit une valeur
aussi grande que l’on veut. On peut d’ailleurs retrancher de
un nombre quelconque d’intervalles ne contenant pas de points de
à leur intérieur, car ceci ne modifie
que de

au plus. Par suite, on peut prendre les intervalles
ayant pour origines des points de
, non origines d’intervalles contigus à
, et pour extrémités des points de
, non extrémités d’intervalles contigus à
, et cela en supposant
de mesure aussi petite que l’on veut. Dans un tel ensemble
, on a
.
Ceci étant, choisissons dans
une suite d’ensembles d’intervalles
,
, …, satisfaisant aux conditions suivantes : chacun d’eux contient les suivants, les mesures des
tendent vers zéro, chaque origine d’un intervalle doit avoir à sa droite des points de
aussi près que l’on veut, et chaque extrémité doit avoir à sa gauche des points de
dont il est point limite, les origines et extrémités des intervalles de
sont origines et extrémités d’intervalles de
; enfin, la partie
de
contenue dans l’un quelconque des intervalles de
, doit donner une valeur supérieure à
pour
. Il est clair que le complémentaire
de
fournit un accroissement
qui tend vers
puisque l’on a

;