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LA TOTALISATION.
, …,
,
, non compris dans les intervalles
choisis, ayant pour origine et extrémités des points de
et formant un ensemble
de mesure
au plus. Ceci est possible car
est parfait puisque, dans un intervalle ne contenant qu’un point isolé de
, la fonction
serait, nécessairement absolument continue ; de sorte que
, par exemple, qui est point de
et qui est origine de l’intervalle
contigu à
, a nécessairement à sa gauche des points de
dans un voisinage aussi petit qu’on veut. On peut faire évidemment en sorte que les points de
de plus petite abscisse et de plus grande abscisse soient des points origine et extrémité d’intervalles de
.
Choisissons de même un ensemble
formé d’un nombre fini d’intervalles, contenus dans les
, limités par des points de
parmi lesquels se trouvent toutes les origines et extrémités des
, et tels que, parmi les intervalles constituant le complémentaire de
se trouvent des intervalles
tels que l’on ait les inégalités
![{\displaystyle {\sum _{(l,m)}^{\mathrm {E} }\left[\mathrm {F} (\beta )-\mathrm {F} (\alpha )\right]}>2}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8fd81b34222234ea6bef423c800a9a6743410600)
pour tout intervalle
de
. Enfin
devra avoir une mesure inférieure à
.
Il est clair qu’en continuant ainsi, on construira des ensembles
,
, …, de mesures tendant vers zéro, dont chacun contient les suivants et tels par suite que les points communs à la fois à tous ces ensembles soient un ensemble de mesure nulle
, fermé et même parfait. Parmi les intervalles contigus à
se trouvent en particulier tous les intervalles
qui ont servi à construire
, tous ceux qui ont servi à construire
, …. Donc la série
étendue aux intervalles contigus à
et situés dans un intervalle
contenant à son intérieur des points de
, est divergente. L’accroissement de
sur la partie de
située dans
est non défini ;
est non résoluble.
b. Lorsque la série
ne contient pas toujours