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Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/15

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SOUVENIR

Je n’eus jamais en mon destin
 Pour son vertige
Un don plus doux, plus clandestin,
 Que cette tige

Tendue en bois d’arc, teinté d’or,
 Jonc merveilleux,
Qu’était l’offrande de ce corps,
 Voluptueux.

Vous étiez nue et m’appeliez
 Comme mon rêve,
Toute au plaisir, vous trembliez,
 Plus belle qu’Ève,