Aller au contenu

Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ce ventre infléchi doucement
Pour renfler mieux au mont suprême
Sous les mousses de son diadème
L’asile de l’enchantement

Possède si parfaitement
Ses cuisses rondes où s’achève
Autour du tabernacle d’Ève
Le ton d’or de son firmament

Qu’il illumine ton corps blanc
Teinté de rose et de safran.
Il me parle comme un visage ;

Quand le tien se détourne ou ment,
Il m’est, silencieusement,
Ton plus véridique message.