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Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/32

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Ne lutte plus. Reste liée
Sur la fatigue, dans mes bras ;
Le silence heureux permettra
L’aile que tu retiens pliée.

Laisse-toi dormir peu à peu
Que je puisse l’éployer toute ;
Elle éventera cette route
Dont tu récuses le ciel bleu.

Je pourrai t’aimer sans surprendre
Ce qui blesse un souci trop tendre
Quand il s’abandonne ou s’y voue !

J’adorerai ton corps splendide,
Je rêverai que je te guide
Vers plus d’amour qu’il n’en avoue.