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Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/33

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Ton sommeil apaisé dénoue,
Ce que la vie en toi oppressé,
Il semble, contre la tendresse,
Alors que ma voix y échoue.

Mes baisers auraient-ils dissous
La rébellion que ton front dresse
Pour que plus femme, moins maîtresse,
Tu me laisses dans tes genoux ?

Je crois que je t’ai recréée
Au point de t’avoir délivrée
Du Mal au cercueil qu’il te cloue

Et que ton âme, retrouvée,
T’apprend comme tu es aimée,
Son souffle aux roses de ta joue.