Aller au contenu

Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Tes yeux d’or orangés d’agathe
Sous leurs paupières et leurs cils,
Quand tu dors, à quoi songent-ils ?
Leur onde métallique éclate,

Mais, muette à ce qui la dérange
Quand j’interroge ses exils…
Tes yeux dorés, d’où viennent-ils ?
Ils bercent plus d’un mauvais ange.

Je ne sais rien de leur secret,
Joyaux de mon plus cher coffret
Qui tient tout le bonheur du monde ;

Rentrés en eux dans ton mystère,
Peut-être, vers une autre sphère
T’entrainent-ils, ô Vagabonde !