Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/192

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Il l’est moins en automne, et je confesse que le mois de décembre y manque de charme. On y grelotte, et le chalet que j’y habite en ce moment me déplaît fort. Mais j’ai tout lieu de croire que mon séjour touche à sa fin. Aujourd’hui encore je compulsais des cartes et des itinéraires en vue d’un long voyage sur la côte d’Azur.

Par prudence j’emmènerai un mécanicien. L’engagement qui nous lie sera signé dans huit jours devant M. le maire de Saint-Jore. Que pourront alors les mauvais génies ? Près de moi sera l’initiée, maître des grands secrets, le demi-dieu, quoi !… Ne devrais-je pas dire plutôt la déesse ?

Maurice LEBLANC.