Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/269

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Une fois elle rentra sans le voile de gaze dont elle enveloppait son chapeau aux heures de soleil.

— Où l’as-tu perdu ? demanda-t-il,

— J’ai dû le perdre tout près d’ici, en sortant du bois de Raveau.

— Tu t’es arrêtée ?

— Oui, non loin de la ferme des Quatre-Vents.

Il s’y rendit, aussitôt, ne trouva rien, mais apprit qu’une dame et un monsieur s’étaient promenés à la lisière du bois. Le signalement de la dame correspondait à celui de Germaine.

Il la questionna. Elle parut très étonnée et répondit de l’air le plus naturel qu’elle ne s’était promenée avec personne, ni ce jour-là ni aucun autre. Il ne la crut point.