Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/349

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les fards de la veille, mal essuyés, que le rouge, le noir, le bleu, le rose, coulaient, salissaient la peau. Et quelle peau, mon Dieu ! rude, terreuse, flétrie, vieille déjà !

Oui, en vérité, la duchesse de B… est laide… Vingt personnes ont pu s’en rendre compte comme moi, l’autre matin.

Quelle leçon pour les jolies femmes de Paris, qui s’imaginent être à l’abri de toute indiscrétion lorsqu’elles ont entouré des voiles impénétrables le l’automobiliste leur visage du matin, leur beauté naturelle, pas encore « faite ».

Maurice LEBLANC.