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basse, ni opérer entre eux le moindre échange d’objets. En outre, dans certains cas, un gardien peut assister à l’entrevue.

En l’occurrence, ce fut le gardien-chef qui eut cet honneur.

— Qui diable a obtenu l’autorisation de me faire visite ? s’écria Lupin en entrant. Ce n’est pourtant pas mon jour de réception.

Pendant que le gardien fermait la porte, il s’approcha du grillage et examina la personne qui se tenait derrière l’autre grillage et dont les traits se discernaient confusément dans la demi-obscurité.

— Ah ! fit-il avec joie, c’est vous, monsieur Stripani ! Quelle heureuse chance !

— Oui, c’est moi, mon cher prince.

— Non, pas de titre, je vous en supplie, cher monsieur. Ici, j’ai renoncé à tous ces hochets de la vanité humaine. Appelez-moi Lupin, c’est plus de situation.

— Je veux bien, mais c’est le prince Sernine que j’ai connu, c’est le prince Sernine qui m’a sauvé de la misère et qui m’a rendu le bonheur et la fortune, et vous comprendrez que, pour moi, vous resterez toujours le prince Sernine.

— Au fait ! monsieur Stripani… Au fait ! Les instants du gardien-chef sont précieux, et nous n’avons pas le droit d’en abuser. En deux mots, qu’est-ce qui vous amène ?

— Ce qui m’amène ? Oh ! mon Dieu, c’est bien simple. Il m’a semblé que vous seriez mécontent de moi si je m’adressais à un autre qu’à vous pour compléter l’œuvre que vous avez commencée. Et puis, seul, vous avez eu en mains tous les éléments qui vous ont permis, à