ÉPILOGUE
le suicide
I
— À cheval, dit l’Empereur.
Il se reprit :
— À âne plutôt, fit-il en voyant le magnifique baudet qu’on lui amenait. Waldemar, es-tu sûr que cet animal soit docile ?
— J’en réponds comme de moi-même, Sire, affirma le comte.
— En ce cas, je suis tranquille, dit l’Empereur en riant.
Et, se retournant vers son escorte d’officiers :
— Messieurs, à cheval.
Il y avait là, sur la place principale du village de Capri, toute une foule que contenaient des carabiniers italiens, et, au milieu, tous les ânes du pays réquisitionnés pour faire visiter à l’Empereur l’île merveilleuse.
— Waldemar, dit l’Empereur, en prenant la tête de la caravane, nous commençons par quoi ?
— Par la villa de Tibère, Sire.
On passa sous une porte, puis on suivit un chemin mal pavé qui s’élève peu à peu sur le promontoire oriental de l’île.