seignement. Mais une bonne du cinquième étage se présenta. Dix minutes auparavant, peut-être, elle avait croisé deux messieurs qui descendaient l’escalier de service entre le cinquième et le quatrième étage.
— Ils descendaient très vite. Le premier tenait l’autre par la main. Ça m’a étonnée de voir ces deux messieurs dans l’escalier de service.
— Vous pourriez les reconnaître ?
— Le premier, non. Il a tourné la tête. C’est un mince, blond. Il avait un chapeau mou, noir et des vêtements noirs.
— Et l’autre ?
— Ah ! l’autre, c’est un Anglais, avec une grosse figure toute rasée et des vêtements à carreaux. Il avait la tête nue.
Le signalement se rapportait en toute évidence à Chapman. La femme ajouta :
— Il avait un air… un air tout drôle… comme s’il était fou.
L’affirmation de Gourel ne suffit pas à M. Lenormand. Il questionnait tour à tour les grooms qui stationnaient aux deux portes.
— Vous connaissez M. Chapman ?
— Oui, monsieur, il causait toujours avec nous.
— Et vous ne l’avez pas vu sortir ?
— Pour ça, non. Il n’est pas sorti ce matin.
M. Lenormand se retourna vers le commissaire de police :
— Combien avez-vous d’hommes, monsieur le commissaire ?
— Quatre.
— Ce n’est pas suffisant. Téléphonez à votre