et diriger par un homme qu’il savait être l’assassin de M. Kesselbach et de Gustave Beudot ?
— Je ne sais pas, pas plus que je ne connais la chambre où le crime fut commis, pas plus que je ne devine la façon vraiment miraculeuse dont le coupable s’échappa.
— On a parlé de deux étiquettes bleues ?
— Oui, l’une trouvée sur la cassette que Lupin a renvoyée, l’autre trouvée par moi et provenant sans doute de l’enveloppe en maroquin que l’assassin avait volée.
— Eh bien ?
— Eh bien ! pour moi, elles ne signifient rien. Ce qui signifie quelque chose, c’est ce chiffre 813 que M. Kesselbach inscrivit sur chacune d’elles : on a reconnu son écriture.
— Et ce chiffre 813 ?
— Mystère.
— Alors ?
— Alors, je dois vous répondre une fois de plus que je n’en sais rien.
— Vous n’avez pas de soupçons ?
— Aucun. Deux hommes à moi habitent une des chambres du Palace-Hôtel, à l’étage où l’on a retrouvé le cadavre de Chapman. Par eux, je fais surveiller toutes les personnes de l’hôtel. Le coupable n’est pas au nombre de celles qui sont parties.
— N’a-t-on pas téléphoné pendant le massacre ?
— Oui. De la ville quelqu’un a téléphoné au major Parbury, une des quatre personnes qui habitaient le couloir du premier étage.
— Et ce major ?
— Je le fais surveiller par mes hommes ; jusqu’ici, on n’a rien relevé contre lui.