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Page:Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur.djvu/295

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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

— Enfin, Maître, c’est vous ! Quel bonheur ! Il y a si longtemps que j’espérais… Je suis presque heureux de tout ce qui s’est passé, puisque cela me vaut le plaisir de vous voir. Mais, à propos, comment êtes-vous venu ?

— Par le train !

— Quel dommage ! Je vous avais cependant envoyé mon automobile au débarcadère.

— Une arrivée officielle, n’est-ce pas ? avec tambour et musique ! Excellent moyen pour me faciliter la besogne, bougonna l’Anglais.

Ce ton peu engageant déconcerta Devanne qui, s’efforçant de plaisanter, reprit :

— La besogne, heureusement, est plus facile que je ne vous l’avais écrit.

— Et pourquoi ?

— Parce que le vol a eu lieu cette nuit.

— Si vous n’aviez pas annoncé ma visite, Monsieur, il est probable que le vol n’aurait pas eu lieu cette nuit.

— Et quand donc ?

— Demain, ou un autre jour.

— Et en ce cas ?

— Lupin eût été pris au piège.

— Et mes meubles ?

— N’auraient pas été enlevés.

— Mes meubles sont ici.

— Ici ?

— Ils ont été ramenés à trois heures.