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Page:Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur.djvu/296

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ARSÈNE LUPIN

— Par Lupin ?

— Par deux fourgons militaires.

Herlock Sholmès enfonça violemment son chapeau sur sa tête et rajusta son sac ; mais Devanne, aux cent coups, s’écria :

— Que faites-vous ?

— Je m’en vais.

— Et pourquoi ?

— Vos meubles sont là, Arsène Lupin est loin. Mon rôle est terminé.

— Mais j’ai absolument besoin de votre concours, cher monsieur. Ce qui s’est passé hier peut se renouveler demain, puisque nous ignorons le plus important, comment Arsène Lupin est entré, comment il est sorti, et pourquoi, quelques heures plus tard, il procédait à cette restitution.

— Ah ! vous ignorez…

L’idée d’un secret à découvrir adoucit Herlock Sholmès.

— Soit, cherchons. Mais vite, n’est-ce pas ? et, autant que possible, seuls.

La phrase désignait clairement les assistants. Devanne comprit et introduisit l’Anglais dans le salon. D’un ton sec, en phrases qui semblaient comptées d’avance, et avec quelle parcimonie ! Sholmès lui posa des questions sur la soirée de la veille, sur les convives qui s’y trouvaient, sur les habitués du château. Puis il examina les