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ARSÈNE LUPIN

— Dort-il ? Réfléchit-il ?

À tout hasard il sortit pour donner des ordres. Quand il revint il l’aperçut au bas de l’escalier de la galerie, à genoux, et scrutant le tapis.

— Qu’y a-t-il donc ?

— Regardez… là… ces taches de bougie…

— Tiens, en effet… et toutes fraîches…

— Et vous pouvez en observer également sur le haut de l’escalier, et davantage encore autour de cette vitrine qu’Arsène Lupin a fracturée, et dont il a enlevé les bibelots pour les déposer sur ce fauteuil.

— Et vous en concluez ?

— Rien. Tous ces faits expliqueraient sans aucun doute la restitution qu’il a opérée. Mais c’est un côté de la question que je n’ai pas le temps d’aborder. L’essentiel, c’est le tracé du souterrain.

— Vous espérez toujours…

— Je n’espère pas, je sais. Il existe, n’est-ce pas, une chapelle à deux ou trois cents mètres du château ?

— Une chapelle en ruines, où se trouve le tombeau du duc Rollon.

— Dites à votre chauffeur qu’il nous attende auprès de cette chapelle.

— Mon chauffeur n’est pas encore de retour… On doit me prévenir… Mais, d’après ce que je vois, vous estimez que le souterrain aboutit à la chapelle. Sur quel indice…