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les époux dumouchel

III


Dumouchel ne flânait jamais au lit. Au dernier coup de huit heures, il bondit, comme mû par un ressort intérieur, correspondant au timbre de la pendule.

Sans même se vêtir, il se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit. Là il respira trois fois, trois longues fois, la bouche en o, la poitrine dilatée. Puis, empoignant les battants, ils les fit aller et venir rapidement pour chasser les miasmes et renouveler l’air.

Été comme hiver, il se conformait à ces principes d’hygiène qu’il avait notés dans un livre.

Il ferma la croisée, enfila son pantalon, et s’assit auprès de Berthe.

Ils bâtirent des projets. Dores et déjà plusieurs décisions furent prises. Chacun exposa son système d’éducation. François, par besoin de con-