la grille. C’est l’inspecteur Béchoux, et vous avez peut-être intérêt à ce qu’il ne sache rien. »
Un moment se passa. À la fin, Georges Cazévon dont les yeux conservaient une expression d’égarement, chuchota :
— Combien ? Combien pour ce reçu ?
— Il n’est pas à vendre.
— Vous le gardez ?
— Il vous sera rendu à certaines conditions.
— Lesquelles ?
— Je vous les dirai devant l’inspecteur Béchoux.
— Si je refuse d’y souscrire ?
— Je vous dénonce.
— Vos allégations ne tiennent pas debout.
— Essayez. »
Georges Cazévon dut sentir toute la force et l’implacable volonté de son adversaire, car il baissa la tête. Au même moment, un domestique introduisait Béchoux.
L’inspecteur, qui ne s’attendait pas à voir Barnett au château, fronça les sourcils. De quoi diable les deux hommes conversaient-ils ? Est-ce que cet odieux Barnett avait osé contredire d’avance ses assertions à lui, Béchoux ?
Cette crainte le rendit d’autant plus affirmatif dans son témoignage et, serrant avec affectation la main de Georges Cazévon, il formula :
« Monsieur, je m’étais promis de vous donner, à mon départ, le résultat de mes recherches et le sens du rapport que je ferai. Ils sont entièrement conformes à la façon dont l’affaire fut considérée jusqu’ici. »
Et reprenant les termes mêmes employés par Barnett, il ajouta :