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Page:Leblanc - L’Aiguille creuse, 1912.djvu/187

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L’AIGUILLE CREUSE
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jusqu’à eux, il arriverait en même temps jusqu’au cœur même de la forteresse de Lupin, dans sa tanière, dans la retraite impénétrable où il entassait les trésors qu’il avait volés à l’univers.

Mais, après quinze jours de recherches infructueuses, son enthousiasme finit par décliner, et très vite il perdit confiance. Le succès tardant à se dessiner, du jour au lendemain presque il le jugea impossible et, bien qu’il continuât à poursuivre son plan d’investigations, il eût éprouvé une véritable surprise si ses efforts eussent abouti à la moindre découverte.

Des jours encore s’écoulèrent, monotones et découragés. Il sut par les journaux que le comte de Gesvres et sa fille avaient quitté Ambrumésy et s’étaient installés aux environs de Nice. Il sut aussi l’élargissement du sieur Harlington, dont l’innocence éclata, conformément aux indications d’Arsène Lupin.

Il changea son quartier général, s’établissant deux jours à La Châtre, deux jours à Argenton. Même résultat.

À ce moment, il fut près d’abandonner la partie. Évidemment le cabriolet qui avait emmené son père n’avait dû fournir qu’une étape à laquelle une autre étape, fournie par