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Page:Leblanc - L’Aiguille creuse, 1912.djvu/238

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L’AIGUILLE CREUSE

Il ne se découragea pas et continua ses recherches à Paris, où peut-être avait eu lieu l’instruction de l’affaire. Ses efforts n’aboutirent pas.

Mais l’idée d’une autre piste le lança dans une direction nouvelle. Était-il impossible de connaître le nom de ce capitaine des gardes dont le petit-fils émigra, et dont l’arrière-petit-fils servit les armées de la République, en fut détaché au Temple pendant la détention de la famille royale ?

À force de patience, il finit par établir une liste où deux noms tout au moins offraient une similitude presque complète M. de Larbeyrie, sous Louis XIV, le citoyen Larbrie, sous la Terreur.

C’était déjà un point important. Il le précisa par un entrefilet qu’il communiqua aux journaux, demandant si on pouvait lui fournir des renseignements sur ce Larbeyrie ou sur ses descendants.

Ce fut M. Massiban, le Massiban de la brochure, le membre de l’Institut, qui lui répondit.

« Monsieur,

Je vous signale un passage de Voltaire, que j’ai relevé dans son manuscrit du Siècle de