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L’AIGUILLE CREUSE
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tat[1], s’était lui aussi penché vainement sur ce petit rébus. Mais Isidore savait ce qu’ignorait le savant archéologue normand, c’est-à-dire la présence des deux mêmes lettres sur le document, à la ligne des indications. Coïncidence fortuite ? Impossible. Alors ?…

Une idée lui vint brusquement, et si rationnelle, si simple, qu’il ne douta pas une seconde de sa justesse. Ce D et cet F n’était-ce pas les initiales de deux des mots les plus importants du document ? mots qui représentaient — avec l’Aiguille — les stations essentielles de la route à suivre : la chambre des Demoiselles et le fort de Fréfossé ? Le D de Demoiselles, l’F de Fréfossé, il y avait là un rapport trop étrange pour être le fait du hasard.

En ce cas le problème s’offrait ainsi :

Le groupe DF représente la relation qui existe entre la chambre des Demoiselles et le fort de Fréfossé ; la lettre isolée D qui commence la ligne représente les Demoiselles, c’est-à-dire la grotte où il faut tout d’abord se poster, et la lettre isolée F, qui se place au milieu de la ligne, représente Fréfossé, c’est-à-dire l’entrée probable du souterrain.

  1. Les Origines d’Étretat. — En fin de compte, l’abbé Cochet semble conclure que les deux lettres sont les initiales d’un passant. Les révélations que nous apportons démontrent l’erreur d’une telle supposition.