déjà ancienne, et où devaient loger de nombreux locataires.
« D’après mes calculs, me dit-il, c’est d’ici que partaient les signaux, sans doute de cette fenêtre encore ouverte.
— Au troisième étage ?
— Oui. »
Il se dirigea vers la concierge et lui demanda :
« Est-ce qu’un de vos locataires ne serait pas en relation avec le baron Repstein ?
— Comment donc ! Mais oui, s’écria la bonne femme, nous avons ce brave M. Lavernoux, qui est le secrétaire, l’intendant du baron. C’est moi qui fais son petit ménage.
— Et on peut le voir ?
— Le voir ? Il est bien malade, ce pauvre monsieur…
— Malade ?
— Depuis quinze jours… depuis l’aventure de la baronne… Il est rentré le lendemain avec la fièvre, et il s’est mis au lit.
— Mais il se lève ?
— Ah ! ça, j’sais pas.
— Comment, vous ne savez pas ?
— Non, son docteur défend qu’on entre dans sa chambre. Il m’a repris la clef.
— Qui ?
— Le docteur. C’est lui-même qui vient le soigner, deux ou trois fois par jour. Tenez, il sort de la maison, il n’y a pas vingt minutes…, un vieux à barbe grise et à lunettes, tout cassé… Mais où allez-vous, monsieur ?
— Je monte, conduisez-moi, dit Lupin, qui, déjà, avait couru jusqu’à l’escalier. C’est bien au troisième étage, à gauche ?