« C’est que… voilà… l’explication devient difficile… étant donné que nous partons d’un point de vue tout à fait opposé.
— Je ne comprends pas.
— Il faut pourtant que vous compreniez, Monsieur le baron… Nous disons, n’est-ce pas, – je m’en rapporte aux journaux, – nous disons que la baronne Repstein partageait le secret de toutes vos affaires, et qu’elle pouvait non seulement ouvrir ce coffre-fort, mais aussi celui du Crédit Lyonnais où vous enfermiez toutes vos valeurs.
— Oui.
— Or, il y a quinze jours, un soir, tandis que vous étiez au cercle, la baronne Repstein, qui avait réalisé toutes ces valeurs à votre insu, est sortie d’ici avec un sac de voyage où se trouvait votre argent, ainsi que tous les bijoux de la princesse de Berny ?
— Oui.
— Et depuis on ne l’a pas revue ?
— Non.
— Eh bien, il y a une excellente raison pour qu’on ne l’ait pas revue.
— Laquelle ?
— C’est que la baronne Repstein a été assassinée…
— Assassinée !… la baronne !… mais vous êtes fou !
— Assassinée, et ce soir-là, tout probablement.
— Je vous répète que vous êtes fou ! Comment la baronne aurait-elle été assassinée, puisqu’on suit sa trace, pour ainsi dire, pas à pas ?…
— On suit la trace d’une autre femme.
— Quelle femme ?
— La complice de l’assassin.