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Page:Leblanc - Les Confidences d’Arsène Lupin.djvu/32

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« La baronne ! bégaya-t-il, la baronne !… Oh ! le monstre !… »

Il s’éveilla de sa torpeur, subitement, pour cracher à la figure de l’assassin et pour le marteler à coups de talon.

« Tiens, misérable !… Tiens, canaille ! Et avec ça, l’échafaud, le panier de son… »

Cependant, aux étages supérieurs, des cris répondaient à l’appel des agents. Lupin entendit des pas qui dégringolaient l’escalier. Il était temps de songer à la retraite.

En réalité cela l’embarrassait peu. Durant son entretien avec le baron Repstein, il avait eu l’impression, tellement l’ennemi montrait de sang-froid, qu’il devait exister une issue particulière. Pourquoi, d’ailleurs, le baron eût-il engagé la lutte, s’il n’avait été sûr d’échapper à la police ?

Lupin passa dans la chambre voisine. Elle donnait sur un jardin. À la minute même où les agents étaient introduits, il enjambait le balcon et se laissait glisser le long d’une gouttière. Il fit le tour des bâtiments. En face, il y avait un mur bordé d’arbustes. Il s’engagea entre ce mur et les arbustes, et trouva une petite porte qu’il lui fut facile d’ouvrir avec une des clefs du trousseau. Dès lors, il n’eut qu’à franchir une cour, à traverser les pièces vides d’un pavillon, et, quelques instants plus tard, il se trouvait dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Bien entendu, et de cela il ne doutait point, la police n’avait pas prévu cette issue secrète.

« Eh bien, qu’en dites-vous, du baron Reps-