Page:Leblanc - Les Lèvres jointes, paru dans Le Journal et La Lanterne, 1897-1901.djvu/128

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Ludovic. Mais il était glacé. Il m’avait point d’autre idée que de partir, et elle eut beau faire violence à ses instincts les plus chastes et lui offrir tous les trésors de son corsage, elle ne put le tirer de sa torpeur : Et puis elle y mettait tant de maladresse ! Est-ce là d’ailleurs le rôle d’une vierge ?

Telle fut leur nuit d’amour. Il en fallut trois semblables, trois nuits de découragement et de honte, pour que Ludovic devint l’amant de Suzanne Doucereux.