Page:Leblanc - Les Milliards d'Arsène Lupin, paru dans L'Auto, 1939.djvu/20

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hommes parurent et, d’une allure nonchalante, vinrent rôder sous les arcades. Patricia se dissimula davantage dans l’ombre où elle était embusquée. Les deux hommes parvinrent à la hauteur de la boutique, et l’un d’eux frappa sur la devanture avec un objet métallique qu’il tenait dans la main. Aussitôt, dans le rideau de métal, une petite porte basse fut ouverte de l’intérieur. Vivement, les deux hommes s’engouffrèrent et la trappe fut refermée. Puis Patricia, épiant toujours, le cœur battant, distingua ensuite un groupe de quatre hommes qui s’avançaient sans hâte, comme des promeneurs désœuvrés. Eux aussi s’arrêtèrent devant la boutique et frappèrent à la devanture. Pour eux aussi, la petite porte s’ouvrit. Ils y disparurent.