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Page:Leblanc - Victor de la brigade mondaine, 1934.djvu/154

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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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— Il y en a une autre », déclara Victor.

Et, s’adressant à Gustave Géraume, il dit :

« Cette autre, vous la connaissez, Gustave Géraume. D’un seul coup, comme je l’ai laissé entendre, lors de notre dernière entrevue, vous pouvez dissiper les ténèbres. Voulez-vous parler ?

— Je n’ai pas à refuser. Je ne sais rien.

— Si, vous savez.

— Rien du tout, je le jure.

— Vous refusez ?

— Je n’ai pas à refuser. Je ne sais rien. »

— Alors, dit Victor, je me décide. Je ne le fais qu’avec le regret de causer à Mme d’Autrey une blessure cruelle, affreusement cruelle. Mais, un jour ou l’autre, elle saurait. Autant couper dans le vif. »

Gustave Géraume eut un geste de protestation assez déconcertant chez un homme qui s’était dérobé à toute réponse :

« Monsieur l’inspecteur, c’est bien grave, ce que vous allez faire.

— Pour savoir que c’est grave, il faut que vous sachiez d’avance ce que je vais dire. En ce cas, parlez… »

Victor attendit. L’autre se taisant, il commença résolument :

« Le soir du crime, Gustave Géraume dîne à Paris avec son ami Félix Devalle. C’est une distraction que les deux amis s’offrent souvent, car ils sont tous les deux amateurs de bons repas et de bons vins. Mais, à ce dîner-là, les libations furent plus abondantes, à tel point que lorsque Gustave Géraume revient, sur le coup de dix heures et demie, il n’a pas bien sa tête à lui. Au