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Page:Leblanc - Victor de la brigade mondaine, 1934.djvu/192

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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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— Pour voir comment nous agirions dans le tumulte d’un cambriolage, au milieu des policiers, et pour voir comment elle s’y comporterait elle-même. Or, notre cambriolage est tout ce qu’il y a de plus bourgeois et pot-au-feu… un inventaire de petits commerçants dans leur arrière-boutique. »

Il se leva brusquement.

« Écoutez. »

Ils écoutèrent.

« Je n’entends rien, dit Bressacq…

— En effet, en effet… avoua Victor… il m’avait semblé…

— Du côté du terrain vague ? ça m’étonnerait. J’ai remis la chaîne à la barrière.

— Non, du côté de la maison…

— Mais c’est impossible ! » riposta Bressacq.

Il y eut un long silence, que troublaient seules les investigations de Bressacq.

Un objet tomba, par sa faute.

La jeune femme se dressa, effrayée.

« Qu’y a-t-il ?

— Écoutons… écoutons… exigea Victor, qui s’était levé aussi… Écoutons…

— Mais enfin, quoi ? » fit Bressacq.

Ils écoutèrent. Bressacq affirma :

« Aucun bruit.

— Si, si, c’est dehors, cette fois, j’en suis persuadé. Ce que vous êtes embêtant, sacrebleu ! prononça Bressacq qui commençait à s’irriter contre ce singulier collaborateur, toujours sur le qui-vive, et si placide à la fois. Vous feriez mieux de chercher comme moi. »

Victor ne bougeait pas, l’oreille tendue. Sur le boule-