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Il a terminé sa carrière, frappé d’apoplexie, le 31 janvier 1856. et a été inhumé dans la commune de Barcq ( Eure).

(Voir les journaux de Rouen du 1er février 1856, et un discours nécrologique par M. A. Pottier, mêmes journaux du 3 février.)

LEROY (Alphonse-Vincent-Louis), médecin et chirurgien distingué, naquit le 23 août 1741. Il devint professeur d’accouchement à la Faculté de médecine de Paris, et se fit une brillante réputation dans le traitement des maladies des femmes et des enfants. Bien qu’il fût doué de beaucoup d’esprit et qu’il possédât une vaste érudition, il ne lit pas toujours preuve d’un bon jugement ; souvent il soutint avec opiniâtreté dans la discussion et dans ses écrits les plus étranges paradoxes, puis fut un adversaire acharné de la vaccine, qu’il combattit constamment dans de nombreuses brochures. Excellent homme au fond, malgré les travers de son esprit, L^roy ne cessa de se moutrer plein de zèle et de dèvoûment dans tout ce qui pouvait contribuer au soulagement de tes semblables.

Cet habile médecin mourut assassiné dans son domicile, & Paris, la nuit du 15 au 16 janvier 1816, par un domestique et une servante qui, on le supposa, avaient été employés chez lui, et qui se rendirent en même temps coupables de vol et d’assassinat.

Leroy a laissé sur la science qu’il professait de nombreux ouvrages, dont voici les principaux : Maladies des Femmes et des Enfants, avec un Traité des Accouchements, etc, Paris, 1768, 2 vol. in 8° ; Recherches sur les Habillements des femmes et des enfants, ou Examen de la manière dont il faut vêtir l’un et l’autre sexe, Paris, 1772, in-12 ; la Pratique des Accouchements, 1776, in-8° ; Observations et réflexions sur l’opération de la symphise et les accouchements laborieux, Paris, 1780, in-8° ; Essai sur l’Histoire naturelle de la grossesse et de l’accouchement, Paris, 1787, in-8° ; Médecine maternelle, Paris, 1803 ; Manuel des Goutteux. Paris, 1805 ; Manuel de la Saignée, Paris, 1807 ; De la Conservation des Femmes, etc. Paris, 1811.

(Voir la Biographie Universelle, la Biographie des Contemporains, les Mémoires Biographiques de Guilbert, la France Littéraire de J.-M. Quérard, et le Journal de Rouen du 18 janvier 1816.)

LESUEUR (Pierre François), né en 1606, entra dans la congrégation des Bénédictins de Saint-Maur, fit profession dans l’abbaye de Jumièges en 1625, et fut, au jugement de Mabillon, l’un des religieux les plus savants de l’ordre de Saint-Benoît. Il s’appliqua particulièrement à éclaircir par de savantes et judicieuses remarques les actes des saints ayant appartenu à sa congrégation.

Les moines de Saint-Wandrille possédaient dans leur bibliothèque une Vie du bienheureux Alcu in, écrite par dom Lesueur. Ce religieux mourut dans cette dernière abbaye le 27 avril 1667.

(Voir l’Histoire littéraire des Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, etc.)